Programme
Le colloque est annulé suite au covid-19
Programme du colloque
Jeudi 7 mai 2020
13h00 - 13h15 Mot de bienvenue et ouverture
13h15 - 14h15 Alexandre Duchêne (Université de Fribourg)
Les dangers du français en danger
14h15 - 14h45 Pause café 14h45 - 15h15 Jonas Granfeldt & Malin Ågren (Université de Lund) Évolution de l’étude de la langue française à l’école suédoise : les tendances de 2000 à 2018 15h15 - 15h45 Fanny Forsberg Lundell & Klara Arvidsson (Université de Stockholm) 15h45 - 16h15 Pause café 16h15 - 16h45 Charlotte Lindgren & Nathalie Hauksson Tresch (Université de Dalécarlie) Lutte contre la désaffection des étudiants en français : un exemple local à Högskolan Dalarna. 16h45 - 17h45 Hans Färnlöf (Université de Stockholm) Pour une nouvelle politique d'intégration 18h30 - Dîner (chacun à ses frais). Plus d'informations suivront.Vendredi 8 mai 2020
8h30 - 8h45 Ouverture
8h45 - 9h30 Table ronde animée par les étudiants
9h30 - 9h45 Pause café
9h45 - 10h45 Discussions en groupe
10h45 - 11h45 Bilan des dicussions
11h45 - 12h00 Clôture du colloque
12h00 Déjeuner commun - offert à tous les participants
Résumés
Alexandre Duchêne, Université de FribourgLes dangers du français en danger
Avec la mondialisation tout a changé », « Les jeunes d’aujourd’hui ne savent plus écrire », « Le français n’est plus ce qu’il était », « il faut oublier le passé et regarder vers l’avenir », « l’avenir, c’est l’anglais ». Ces quelques citations glanées au fil de conversations quotidiennes, nous sont familières, elles font partie des discours qui nous environnent et peuvent être entendues et lues dans les médias, dans les écoles, dans la rue. Ce sont ces discours du changement social et linguistique autour du français et d'autres langues, qui feront l’objet de cette conférence, proposant alors une réflexion sur la place de l’historicité comme pratique sociale et discursive dans les idéologies langagières, et sur la manière dont les discours de mise en danger d'une langue révèlent des préoccupations (sur l'avenir, sur le passé, sur les rapports de pouvoir) qui n'ont, in fine, que peu à voir avec la langue elle-même.
Alexandre Duchêne est professeur ordinaire de sociologie du langage à l'Université de Fribourg (Suisse). A l’intersection entre sciences du langage et sciences sociales, ses recherches portent sur le rôle du langage dans la production des différences et des inégalités sociales.Il est Editeur-en-chef de la revue International Journal of the Sociology of Language. Retour au programmeJonas Granfeldt & Malin Ågren, Université de Lund Évolution de l’étude de la langue française à l’école suédoise : les tendances de 2000 à 2018 Retour au programmeFanny Forsberg Lundell & Klara Arvidsson, Université de StockholmMotivation pour apprendre le français chez les étudiants universitaires suédois – une étude de méthodes mixtes
L'étude explore la motivation pour apprendre le français à l'université dans un contexte suédois, où la position de langues autres que l'anglais (Languages Other than English) s'est affaiblie. L'étude se base sur des méthodes mixtes et comprend 28 étudiants universitaires de français. Les données quantitatives, relevant du questionnaire Language Learning Orientations Scale–Intrinsic Motivation, Extrinsic Motivation, and Amotivation Subscales (Noels et al., 2000), montrent que la motivation des étudiants est notamment intrinsèque. Les données qualitatives suggèrent que le choix d'étudier le français se motive principalement par des raisons professionnelles et par le désir de développer les compétences linguistiques en français (surtout à l'oral). Enfin, elles suggèrent que la grande majorité des étudiants se voit poursuivre l'apprentissage du français, que ce soit dans le cadre universitaire, d'un séjour linguistique ou autrement. Retour au programmeCharlotte Lindgren et Nathalie Hauksson Tresch, Université de DalécarlieLutte contre la désaffection des étudiants en français: un exemple local à Högskolan Dalarna
Nous voudrions présenter quel rôle nous avons joué, en tant qu’enseignants dans une université à distance, pour lutter contre la « désaffection » des étudiants que vous mentionnez, et ce sur plusieurs années. Nous avons notamment des chiffres très précis tirés de différentes études, que nous pouvons présenter. Retour au programmeHans Färnlöf, Université de StockholmPour une nouvelle politique d'intégration
Je discuterai le décalage qui semble exister entre l’enseignement dans nos universités et les mondes/modes d’apprentissages de la société actuelle. Se trouvant reléguée à la périphérie de la communauté d’apprenants, l’université doit reprendre une place centrale pour survivre, et pour cela elle doit élaborer une stratégie qui tient compte des dimensions essentielles de cette communauté tout en conservant son identité propre. J’esquisserai des solutions possibles pour entamer – et peut-être achever – une telle intégration au niveau national. Retour au programme